Ecriture : une enquête au long cours sur le bio

couverture Tout Beau Tout BioTout beau, tout bio ?

Ma spécialisation en agriculture et en environnement m’a amenée à m’intéresser à l’agriculture bio. Consommatrice de produits bio, je me posais de nombreuses questions sur leur mode de production et leur origine.
Avec mon co-auteur, nous avons enquêté pendant six mois sur le monde de l’agriculture biologique, en interrogeant les acteurs concernés, qu’ils soient pro ou anti-bio: agriculteurs, responsables d’associations, de coopératives, de syndicats, élus… Un travail minutieux pour comprendre comment et dans quelles conditions les fruits et légumes bio sont cultivés puis transformés et distribués, en France et en Europe.
Nous avons aussi interrogé des consommateurs qui se posent de nombreuses questions sur la réglementation autour du bio et sur l’intérêt de manger bio : Est-ce vraiment meilleur pour la santé ? Est-ce plus sain ? Les fruits et légumes bio ont-ils plus de goût ? Par quels produits naturels sont remplacés les pesticides utilisés en agriculture dite « conventionnelle » ? Quel est le vrai bilan carbone du bio, surtout lorsque les produits sont importés du Chili ou d’Argentine ? Autant de questions auxquelles nous avons répondu dans cet ouvrage destiné au grand public, avec le soutien de notre éditeur, Jean Viard.

Tout beau, tout bio ? L’envers du décor
Par Elise Moreau et François Desnoyers
Préface de Marcel Mazoyer, agronome

Editions de l’Aube
Collection L’urgence de comprendre

Septembre 2011

Tout beau, tout bio ? Pas si sûr. Savez-vous que, pour un agriculteur, l’annonce de sa conversion au bio peut être vécue comme un véritable « coming out » ? Que des exploitants s’approvisionnent discrètement à l’étranger en substances interdites en France ? Le monde du bio est paré de nombreux atouts, mais il a aussi ses zones d’ombre, ses crises, ses tragédies. Cet ouvrage vous entraîne dans les coulisses d’une filière à l’heure de choix décisifs. Une bataille s’engage, à l’issue de laquelle le bio pourrait bien perdre une partie de son âme.